Voici, par exemple, notre emploi du temps dès trois derniers jours. Huîtres. – Les Huîtres sont le Hors-d’œuvre par excellence ; elles peuvent figurer aussi bien au dîner qu’au déjeuner. Elles doivent être visibles de tous, posées de part et d’autre de l’assiette, à plat ou les poings serrés, ou bien encore sagement croisées devant vous, prenant appui sur la table. Tout doit être prêt pour le nouvel an : ils arriveront dès le commencement de janvier. Dès que la baronne Vizen et Viéra Bélevskaia ont été là, j’ai déclaré la séance ouverte et aussitôt j’ai proposé Nina. Il sera intéressant d’assister à sa rencontre, demain, avec Nina. Je reçois, à l’instant même, une invitation à la soirée de Nina Karskaïa, bien que je ne lui aie pas encore rendu sa visite. Les Grecs m’ont surpassé en ruse, ce n’est pas en vain qu’on lit dans les chroniques de Nestor : « Les Grecs sont rusés encore aujourd’hui. Elle ne fut pas même touchée de cette missive doucement ironique, publiée depuis dans les Contes d’automne. Anna Mikhaïlovna est arrivée à neuf heures, et quand on a lu le résultat du scrutin, elle était verte de rage. Mais quand, à la séance suivante, j’y ai fait quelques allusions, Anna Mikhaïlovna a tellement crié que j’ai été obligée de me taire
On m’avait dit qu’il ne fallait pas la recevoir ; mais elle a commencé par m’envoyer 500 roubles au profit de notre Société, et, le lendemain, elle est venue me faire visite : comment ne pas la recevoir ? Pendant cinq heures, elle a lu avec emphase une tragédie écrite en une langue inconnue de moi, traduisant chaque phrase en français. Croiriez-vous, mon cher Ernst, que pendant les trois semaines que j’ai passées dans cette ville si musicale, personne ne s’est avisé de me parler de la famille de Weber, ni de m’informer qu’elle était à Dresde ? À partir de Moscou, j’ai eu pour compagnon Boublic-Bielevsky, et nous avons joué au piquet pendant toute la route. Ces dames ont consenti : Viéra par bonté, et la baronne pour contrarier Anna Mikhaïlovna, et j’ai immédiatement ordonné à Optine de dresser le procès-verbal. Toutes ces petites souffrances vous seraient peut-être intolérables à la campagne, et moi je ne les supporterais pas, je ne pourrais pas m’empêcher de prendre votre parti et de me fâcher tout haut et très fort. Il était ici ces jours derniers
A la fin, personne ne voulant saisir le miroir, Jock Muirland s’en empara. Je lui fais une espèce de roman dans son goût ; il le recevra en même temps que le Mickiewicz et pourra l’imprimer auparavant. Aujourd’hui, sa majesté la truffe se fait beaucoup plus rare et il est bien loin le temps où, au début du siècle dernier, se négociaient chaque hiver quelques 1 500 tonnes sur les marchés de Périgueux, Sarlat, Lalbenque, Thiviers, Cahors, Apt, Richerenches et Forcalquier. Ensuite le plan de New-York est fait et établi, et chacun peut retrouver son lot. En fait d’accessoires, la femme n’a plus que l’éventail, le mouchoir et le carnet de bal. Rien n’est plus simple : Mettez dans un litre d’eau froide 100 grammes d’ammoniaque, 10 grammes d’alcool camphré, 60 grammes de sel gris de cuisine ; agitez bien ce mélange et vous aurez de l’eau sédative. Servie sur un toast grillé avec du foie de canard frais poêlé, une belle tranche fine de truffe au dessus et du gros sel de guérande. Mayonnaise de volaille. – Garnir le fond d’un saladier de laitue ciselée, assaisonnée d’un peu de sel et de quelques gouttes de vinaigre, en la disposant en dôme
En 1314, il appela les députés des villes à venir aviser avec lui sur le fait des monnaies, etc. Cependant on y parvient par divers moyens, et, entre autres, en taillant une croûte de pain, qu’on attache avec un ruban de fil, et qui fait l’office d’obturateur. Par contre, la personne qui ne possède QUE la nationalité française, elle, elle n’aurait rien ? Crue ou légèrement cuite, elle se marie bien avec les aliments doux ou les corps gras (beurre, crème, huile), qui captent facilement ses saveurs. Un faisan étoffé a été exécuté, sous mes yeux, par le digne chef Picard, au château de la Grange, chez ma charmante amie Mme de Ville-Plaine, apporté Page:Dumas.- Grand dictionnaire de cuisine, 1873.djvu/573 Page:Dumas.- Grand dictionnaire de cuisine, 1873.djvu/574 Page:Dumas.- Grand dictionnaire de cuisine, 1873.djvu/575 Page:Dumas.- Grand dictionnaire de cuisine, 1873.djvu/576 Page:Dumas.- Grand dictionnaire de cuisine, 1873.djvu/577 primez les peaux et les nerfs, vous hachez ces chairs et les mettez dans une casserole que vous couvrez ; vous aurez fait un fumet de vos carcasses comme il est indiqué au fumet de lapereaux (Voyez cet article), et sa cuisson faite, vous le passez au travers d’une serviette, vous le faites réduire et y ajoutez trois cuillerées à dégraisser d’espagnole travaillée, faites réduire le tout à consistance de demi-glace et réservez-en une partie pour glacer votre entrée ; sautez vos filets, retournez-les, assurez-vous s’ils sont cuits, dressez-les en couronne, mettez votre hachis et vos truffes dans votre sauce avec un morceau d’excellent beurre, remuez le tout sans le laisser bouillir, versez-le dans le puits de vos filets, puis faites une deuxième couronne sur cette première, avec les petits filets que vous aurez fait sauter dans le beurre et glacés ; glacez le tout avec ce que vous avez conservé de votre sauce et servez
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